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Page:Œuvres complètes de Salluste (trad. Durozoir), 1865.djvu/320

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SALLUSTE.

(128) … L’autorité consulaire.

Il faut se rappeler que Lentulus, quoique préteur alors, avait déjà été consul.

(129) … Proportionne la force de ses cohortes.

Il y avait originairement dix cohortes de quatre cent vingt soldats dans chaque légion, qui, par conséquent, était de quatre mille deux cents hommes, outre trois cents cavaliers. Marius porta la légion à six mille hommes.

(130) … Quelques-uns des pieux aiguisés.

Selon Appien, Catilina avait environ vingt mille hommes, dont un quart seulement de troupes réglées et armées convenablement ; mais la plus grande partie se dissipa dès qu’elle eut appris ce qui venait de se passer à Rome.

(131) … Votre liberté, votre patrie, reposent dans vos mains.

Dans Q. Curce (liv. IV, ch. XIV), Darius dit à ses soldats : In dextris vestris jam libertatem, opem, spem futuri temporis geritis…

(132) … Vainqueurs, tous les périls cesseront pour nous.

Tacite (Vie d’Agricola, ch. XXXIII) : Omnia prona victoribus, atque eadem victis adversa.

(133) … Ne fait succéder la paix à la guerre.

La même pensée se trouve reproduite dans la Guerre de Jugurtha (ch. LXXXIII) : Omne bellum… quum victores velint.

(134) … L’intrépidité tient lieu de rempart.

Ici Salluste se ressemble encore à lui-même. On lit dans la Guerre