de Jugurtha, (ch. CVII) : Quanto sibi in prælio minus pepercissent, tanto tutiores fore.
Quinte-Curce a dit, dans le discours déjà cité, note 131 : Effugit mortem quisquis contempserit ; timidissimum quemque consequitur. Et Horace :
Mors et fugacem persequitur virum,
Nec parcit imbellis juventæ
Poplitibus, timidove tergo.
Carminum lib. III, ode II.
Plutarque le nomme Furius.
Dion (liv. XXXVI) assure qu’Antonius feignit d’être malade.
C’est le même Petreius qui, avec Afranius, commanda en Espagne les légions de Pompée. Après la bataille de Pharsale, lorsque le parti pompéien se rallia en Afrique, Petreius réunit ses forces à celles de Juba, roi de Mauritanie, et se montra pour César un adversaire habile et acharné. Après la défaite de Thapsus, Petreius et Juba s’entretuèrent à la suite d’un festin, « de sorte, dit Florus, qu’on vit le sang royal et le sang romain souiller à la fois les mets à moitié consommés de ce funèbre banquet. » (Liv. IV, ch. ii.)
Les Romains employaient ce mot pour exprimer un danger pressant, tel qu’une révolte des provinces ou un armement de la part des Gaulois. Crébillon, dans son Catilina, s’est servi de ce mot dans son acception particulière :
On dirait, à vous voir assemblés en tumulte,
Que Rome des Gaulois craigne encore une insulte.
Cette admirable description du combat de Pistoie a été très-heu-