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Page:Œuvres complètes de Salluste (trad. Durozoir), 1865.djvu/407

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cxlii.

Le sénat, informé de cette soumission par les envoyés d’Oreste, en approuve les conditions.

Après la mort de Lépide, Perpennà, qui avait obtenu quelque succès en Sicile, se vit obligé de quitter cette île pour aller joindre ses troupes aux débris du parti Lépide en Sardaigne. Mon sujet semble m’inviter à donner un aperçu de la position de la Sardaigne, à rassembler quelques souvenirs sur ses antiquités.

cxliii.

La Sardaigne, qui, dans la mer d’Afrique, présente la figure de la plante d’un pied d’homme, s’élargit plus à l’orient qu’à l’occident,

cxliv.

De là elle a été appelée Plante du pied

par les Grecs, qui y abordèrent les premiers. Elle paraît avoir été originairement peuplée d’Aborigènes, et les côtes ne paraissent avoir été visitées par des étrangers

cxlv.

Qu’au temps des Troyens, alors que la navigation avait pour objet d’aller envahir des terres éloignées.

Selon une autre tradition, quelques générations auparavant,

cxlvi.

Sardis, fils d’Hercule, sorti de la Libye à la tête d’une nombreuse colonie, vint occuper cette île, et lui donna son nom.

Dans la suite,

cxlvii.

Va fils d’Apollon et de Cyrène,

cxlviii.

Aristée, ayant vu son fils Actéon déchiré par ses chiens, quitta Thèbes, de l’avis de sa mère, et se fixa d’abord dans l’île de Cos, jusqu’alors inhabitée ; plus tard, renonçant à ce séjour, il se transporta en Sardaigne, accompagné de Dédale.

On sait que, selon les mêmes traditions,