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Épancha sur ses yeux des urnes de sommeil.
Que fait-il là, debout ?
À Silvère.
Aux oiseaux endormis dans les branches ! Sans doute
Vous ne m’entendez pas !
Silvère, sans se retourner.
Je ne dors pas, j’écoute.Aller-vous-en. Le soir tranquille était si doux.
Oriane.
Farouche ! Non, je veux m’asseoir auprès de vous,Tout près, pour vous troubler !
Elle éclate de rire. Silvère se retourne, étonné.
Silvère.
Mon Dieu, suis-je en délire ?Quel oiseau merveilleux a chanté ?
Oriane.
C’est mon rire !Silvère.
Oh ! par grâce, riez encore !Oriane.
Vous vouliez