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Être tout seul dans l’ombre heureuse des halliers ;
Faites rire les bois. Je pars.
Silvère, suppliant.
Je vous en prie !Nous veillerons tous deux dans la forêt fleurie,
Reste ! Tu dois savoir des airs mystérieux.
Tout à l’heure j’étais méchant. Comme tes yeux
Sont clairs !
Il cueille une fleur. Oriane s’est assise sur une espèce de banc couvert de mousse. Elle joue avec le cor qu’elle tient à la main.
Cette autre encor !
Oriane, prenant les fleurs.
Comment te nommes-tu ?Silvère.
Silvère !Oriane.
Eh ! que fais-tu ?Silvère.
Je chante au milieu des bergers.Tenez, ces fleurs aussi ! Mettez ces lys légers
là, dans ce cor, ainsi que dans une urne blanche.
Je connais tout le bois. Je sais où la pervenche