Page:Œuvres d’Éphraïm Mikhaël (Lemerre, 1890).djvu/30

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RÉMINISCENCES ÉPIQUES

Je préfère aux beautés des Artémis divines
Le corps mièvre et danseur des filles de Paris ;
J’aime les yeux rieurs et les voilettes fines,
Les contours estompés par la poudre de riz.

J’aime l’ambre et le musc plus que l’antique myrrhe ;
Pour moi, la nudité des nymphes ne vaut pas
Une robe moulant un beau corps, et j’admire
Les chers souliers nerveux qui font de petits pas.