Page:Œuvres d’Éphraïm Mikhaël (Lemerre, 1890).djvu/53

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Les clartés de Paris, tremblantes,
Fourmillent sous le ciel d’hiver,
Falots lointains de barques lentes,
Éparses, la nuit, sur la mer.

Ma pensée, avec les églises,
Meurt dans le soir silencieux ;
Mais des visions indécises
Resplendissent devant mes yeux

Tandis qu’en la brume du songe
Je regarde, au loin, sur les flots
De cet océan de mensonge,
Fuir les immobiles falots.