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Il soit troublé de quelque étrange fiancée ;
Que j’entende monter aux cieux lointains et sourds
Ses sanglots et les cris de ses vaines amours.
Oriane.
Par qui le ferons-nous punir ?
Brusquement, à elle-même.
Oh ? quelle idée !
À Doriette.
Le châtiment est sûr, car tu seras aidée
Par quelqu’un de très grand…
Doriette.
Ciel ! Ai-je deviné.C’est toi qui vas…
Oriane.
Pourquoi ce regard étonné ?Je t’obéis. Je veux le châtier moi-même.
Doriette.
Réfléchis… Tout à l’heure il te criera : « Je t’aime. »Et penché vers ta lèvre il te dira tout bas
Des mots victorieux… Tu ne faibliras pas ?
Oriane.
Oriane ne peut s’attendrir.