Page:Œuvres de Barthélemy et Méry, tome 3, 1831.djvu/191

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CHANT HUITIÈME

Aboukir


 
Un camp tumultueux, sorti du sein des mers,
A peuplé d’Aboukir les rivages déserts ;
L’Égypte a salué les tentes du Bosphore :
Leur parure se mêle aux couleurs de l’aurore.
A ces rideaux zébrés d’argent et de satin,
Enflés comme une voile au souffle du matin,