Page:Œuvres de Barthélemy et Méry, tome 3, 1831.djvu/333

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M. Guillebert, receveur de l’enregistrement, m’a écrit pour m’inviter à acquitter le montant de mon amende : j’ai dû lui répondre, et je crois, dans l’intérêt général des hommes de lettres, que cette réponse doit être rendue publique.

Depuis près d’un an le tribunal de police correctionnelle est en verve. Les saisies, les instructions, les réquisitoires, jugemens, condamnations, emprisonnemens et amendes surabondent au Palais-de-Justice. Le greffe criminel est en pleine prospérité ; une foule de nouveaux noms sont promis à ses matricules, et il y a lieu de croire que Messieurs les gens du Roi n’abandonneront pas de sitôt cette branche importante de leur industrie. Dans cet état de choses, j’ai pensé que je serais utile à