Page:Œuvres de Barthélemy et Méry, tome 3, 1831.djvu/57

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CHANT DEUXIÈME

Mourad-Bey


 
Seul de tous les vaincus, couvert d’une ombre amie,
Un arabe marchait dans la ville endormie ;
Des emblêmes sanglans ornent son large sein,
Sur son dos retentit le carquois abyssin,
Et la peau d’un chakal, en turban déroulée,
Agite sur son front sa gueule dentelée.