Page:Œuvres de Barthélemy et Méry, tome 3, 1831.djvu/73

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CHANT TROISIÈME

Les Pyramides


 
C’était l’heure où jadis l’aurore au feu précoce
Animait de Memnon l’harmonieux colosse ;
Elle se lève encor sur les champs de Memphis,
Mais la voix est éteinte aux lèvres de son fils ;
Les siècles l’ont vaincu : l’œil reconnaît à peine
Le géant de granit, étendu sur l’arène ;