Page:Œuvres de Barthélemy et Méry, tome 4, 1831.djvu/204

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Élèvent leur tente ronde
Comme un riche baldaquin,
Où, sur la place publique,
Muette et mélancolique,
La Chinoise à l’œil oblique
Se promène en palanquin.
 
Îles aux îles mêlées,
Belles en toute saison,
De leurs cimes dentelées
Elles voilent l’horizon.
Coupant ces îles en foule,
L’Océan privé de houle,
Comme un large ruisseau coule
Sur leurs rives de gazon.

Je laisse dans la mer grande,
Portant mes nobles moissons,