Page:Œuvres de Barthélemy et Méry, tome 4, 1831.djvu/205

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Java, chère à la Hollande,
Qui me prête ses moussons.
Long-temps le flot me balance ;
Quel est ce point qui s’avance ?
Ce piton ? L’île de France.
Elle est aux Anglais : passons.

Je courais à voile pleine,
Quand un jour, par les sabords,
On me cria : Sainte-Hélène !
Feu, leur dis-je, des deux bords !
À cette roche isolée,
Canonniers, une volée ;
Salut au grand mausolée !
Nous devons respect aux morts.

Et j’appelais ma patrie ;
Trois ans d’exil ! c’est assez ;