Aller au contenu

Page:Œuvres de Blaise Pascal, II.djvu/443

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

HYMNE TRADUITE EN VERS PAR JACQUELINE PASCAL 423

voyes qui luy seront plus agréables et qu'il luy plaira de bénir. Nous le ferons de nostre costé, ma chère sœur, la soumission que vous tesmoignez nous obligeant de nous intéresser beau- coup dans ce qui vous touche.

<f M. Singlin et M. de Rebours vous recommanderont à Dieu avec grande charité. Je ne puis estre importunée, ma chère sœur, de ce qui vient de vostre part, je vous supplie de le croire ; et qu'estant desja devant Dieu ce que vous desirez pleinement d'estre un jour, nous sommes aussy à vostre esgard ce qu'il nous obligera d'estre à l'avenir ; c'est pourquoy il ne faut plus, s'il vous plaist, employer personne pour exiger de nous tout ce que vous pouvez désirer selon Dieu, puisqu'il nous a rendue,

Ma très chère sœur,

Votre très humble et très affectionnée servante,

Sœur Agnès, R" ind.

« J'ay oublié de vous dire une parole que M. Singlin m'a dit de vous mander, qui est qu'il ne faut pas commettre mon- sieur votre beau frère avec monsieur votre père, c'est à dire vous servir de luy pour des choses qu'il auroit désagréables. »

�� �