Aller au contenu

Page:Œuvres de Blaise Pascal, III.djvu/503

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

TRAITÉ DU TRIANGLE ARITHMÉTIQUE 487

Car, par ce qui a esté demonstré au 2. corollaire, il falloit assembler les cas de gain et de perte, et en prendre la moitié ; or la somme des deux fractions

— H- — 65^ — ' qui se fait par l'addition des numéra- teurs, et sa moitié se trouve en doublant le dénomina- teur, et ainsi Von a Ce au il falloit demonstrer.

Or ces règles sont générales et sans exception, quoy qui revienne en cas de perte ou de gain ; car si, par

exemple, en cas de gain, il appartient —, et en cas de perte rien, en réduisant les deuxjractions à mesme dé- nominateur, on aura — pour le cas de gain, et —pour le cas de perte ; donc, en cas de party, il faut cette fraction — , dont le numérateur égale la somme des

autres, et le dénominateur est double du précè- dent.

Ainsi, si en cas de gain il appartient tout, et en cas

de perte — , en réduisant les fractions à mesme déno- mination, on aura — pour le cas de gain, et --^ pour ô o

celuy de la perte ; donc en cas de party, il appar- tient — •


Ainsi, si en cas de gain il appartient tout et en cas de perte rien, le party sera visiblement — ; car le cas

�� �