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Page:Œuvres de Blaise Pascal, III.djvu/520

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TRAITE DES ORDRES NUMERIQUES

Je présuppose qu’on a vu le Traitté du Triangle Arithmétique, et son usage pour les Ordres Numériques ; autrement j’y renvoyé ceux qui veulent voir ce discours, qui en est proprement une suitte.

J’y ay donné la définition des ordres numériques, et je ne la repeteray pas.

J’y ay montré aussi que le Triangle Arithmétique n’est autre chose que la table des ordres numériques ; en suitte de quoy il est évident que toutes les proprietez qui ont esté données dans le Triangle Arithmétique entre les cellules ou entre les rangs, conviennent aux ordres numériques : de sorte que si peu qu’on ayt l’art d’appliquer les proprietez des uns aux autres, il n’y a point de proposition dans le Traitté du Triangle qui n’ayt pas ses conséquences touchant les divers ordres. Et cela est tout ensemble et si facile et si abondant que je suis fort esloigné de vouloir tout donner expressément ; j ’aymerois mieux laisser tout à faire, puisque la chose est si aysée ; mais pour me tenir entre ces deux extre mitez, j’en donneray seulement quelques exemples, qui ouvriront le moyen de trouver tous les autres.

Par exemple : de ce qui a esté dit dans une des Conséquences du Traitté du Triangle, que chaque cellule égale celle qui la précède dans son rang pa-