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Page:Œuvres de Blaise Pascal, IV.djvu/407

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CINQUIÈME PROVINCIALE. — INTRODUCTION 291

quidem si loquamur de personis indoctis, ad hoc ut ipsæ rectè operentur, satis est si sequantur judicium sapientis ; si de personis doctis, vera est propositio licere ipsis relicta probabiliore opinione, et tutiore, sequi minùs probabilem et minùs tutam [p. 313].

Tract 27. 2. part. De personis obligatis ad jejunium, et de causis excusantibus ab illo. n. 123. Etiam ad malum finem laborans, excusari potest à jejunio. Dices secundò, an qui malo fine laboraret, ut ad aliquem occidendum, vel ad insequendam amicam, vel quid simile, teneretur ad jejunium ? Respondeo talem peccaturum quidem ex malo fine : at sequutà defatigatione excusaretur à jejunio Medin... Nisi fieret in fraudem, secundum aliquos, sed meliùs alii ; culpam quidem esse in apponenda causa fractionis jejunii, at ea posita, excusari à jejunio [p. 307 sq.].

LAYMAN 1 . — Theologia moralis in V. libr. partita quibus

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gasset ? Adhuc liberatur à docto (c’est Filiutius); sed cum Azorio [tom. I, lib. 7, cap. 17. q. 9] hujusmodi laboris affectatorem, jejunii violatorem reputamus.

« Escobar, comme on le voit dans ces deux premières décisions qu’il tire de Filiutius, n’avertit point non plus que Montalte, que ce Casuîte reconnoît au même endroit qu’on pèche en se procurant une raison de rompre le jeûne.

« Mais, dit l’Apologiste, Montalte s’écrie aussi-tôt après: Hé quoi ! est-il permis de rechercher les occasions de pécher ? Et par là il fait entendre que Filiutius a été jusqu’à dire qu’il n’y a point de péché de se procurer une raison pour rompre le jeûne: ce qui n’est pas véritable.

« Toutes ces plaintes ne sont que des puerilitez : Car quand Montalte demande s’il est permis de rechercher les ocasions de pécher, ce n’est pas à dessein d’attribuer ce sentiment à Filiutius, mais c’est seulement pour engager son Jésuite à lui parler des principes de Bauni qui a enseigné que cela étoit permis. Il y a une infinité de transitions et de manières de parler semblables, dont on est obligé de se servir dans les dialogues. Et qui voudroit les prendre à la rigueur, ou les condamner sérieusement, seroit non seulement injuste ; mais passeroit encore pour ridicule, et pour un homme sans esprit ».

1. Escobar renvoie à des passages voisins de celui que cite Pascal.