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Page:Œuvres de Blaise Pascal, IX.djvu/196

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176 OEUVRES

qu'à l'avenir je tascheray de m'acquiter mieux envers ceux qui m'apporteront de vos nouvelles. J'ay esté bien ayse de veoir que mon invention des horologes est dans vos- tre approbation, quoy que les éloges qu'il vous a pleuluy donner sont beaucoup au dessus de ce qu'elle mérite. Il y a beaucoup d'hasard à rencontrer des inventions sembla- bles, et fort peu de science ou de subtiUté; aussi ne sont- elles propres que pour acquerirdu crédit aux Mathématiques parmy le commun des hommes, au lieu que de telles comme vous nous allez produire seront suivies avec raison de l'admiration et de l'estonnement des plus sçavants. Je ne suis pas de ce nombre ; mais j'ay un désir incroyable de veoir la suite de cette -admirable lettre dont vous m'avez fait la faveur de m'envoyer le commencement % et d'au- tant plus que *ce commencement me fait espérer que nous verrons les choses les plus sublimes traitées avec toute la clarté et évidence possible. Vous ne devez donc pas crain- dre de grossir vos pacquets de ces feuilles si précieuses, mais croire au contraire que vous m'obligerez de le faire le plus tost que vous pourrez. J'ay essayé quelques uns de vos problèmes, mais sans prétendre aux prix, et je me croy heureux de n'avoir entrepris la solution des plus difficiles, parce que, tant de personnes plus intelli- gentes que moy n'en ayant pu venir à bout, cela me fait conclure que ma peine aussi bien que la leur auroit esté perdue. Mesme dans ce que je creus avoir trouvé j'ay commis une erreur insigne, de laquelle je ne me

��I. Copie du recueil Guerrier: [choses] semblables.

3. Copie du recueil Guerrier : [merveilleuse].

3. Vide supra p. i63, note 2.

4. Copie du recueil Guerrier : [cet échantillon].

5. Copie du recueil Guerrier : [assez lourde].

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