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Page:Œuvres de Blaise Pascal, VI.djvu/272

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ŒUVRES


sement de quelques paroles ambiguës d'une de ses lettres¹, qui estant capables d'un bon sens, doivent estre prises en bonne part, selon l'esprit² cbaritable de l'Eglise, et ne peuvent estre prises autrement que selon l'esprit ³malin de vostre Société. Car pourquoy voulez vous, qu'en disant à son amy : Ne vous mettez point tant en peine de vostre neveu ; je luy fourniray ce qui est necessaire de l'argent qui est entre mes mains, il ayt voulu dire par là qu'il prenoit cet argent pour ne le point rendre, et non pas qu'il l'avançoit seulement pour le remplacer ? Mais ne faut-il pas que vous soyez bien imprudens ; ⁴puisque vous avez fourny vous mesmes la conviction de vostre mensonge par les autres lettres de Mr d'Ipre, que vous avez imprimées, qui marquent ⁵ parfaitement que ce n'estoit en effet que des avances qu'il devoit remplacer ? C'est ce qui paroist dans celle que vous rapportez du ⁶[3]. Juillet 1619. en ces termes qui vous confondent : Ne vous souciez pas DES AVANCES, il ne luy manquera rien tant qu'il sera icy.

Et par celle du ⁷[26]. Janvier 1620. où il dit : vous avez trop de haste ; et quand il seroit question de rendre compte, le peu de credit que j'ay icy me feroit trouver de l'argent au besoin.

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1. W. unius aut alterius.

2. B. charitable, a été supprimé.

3. B. malin, a été supprimé.

4. [d'avoir] fourny.

5. B. [visiblement] ; d'aprrs W. aperté.

6. Toutes les éditions par erreur : [30] juillet. — Cf. ces lettres de Jansénius, supra p. 229 sq.

7. Toutes les éditions, par erreur : [G].