SECOND ÉCRIT DES CURÉS DE PARIS 325
Molina, de Sanches, de Lessius, de Hurtado, de Bauny, de Lamy, de Mascarenhas et de tous les Li- vres semblables que Nosseigneurs les Evesques ap- pellent la peste des consciences. Voila dequoy il s'agit entre nous. Car il n'est pas icy question comme ils taschent malicieusement de faire croire, ^qu'il s'agit des différends que les Curez peuvent avoir avec les Religieux. Il n'est point icy question de contester les privilèges des Jésuites, ny de s'opposer aux usurpa- tions continuelles qu'ils font sur l'authorité des Cu- rez. Quoy que leurs Livres fussent remplis de mau- vaises maximes sur ce sujet, nous les avons dissimulez à dessein dans les Extraits que nous avons présentez à l'Assemblée du Clergé, pour ne rien mesler dans la cause générale de l'Eglise qui nous regardast en par- ticulier. Il ne s'agit donc icy que de la pureté de la morale Chrestienne, que nous sommes résolus de ne pas laisser corrompre, et nous ne sommes pas seuls dans ce dessein : Voila les Curez de Rouen, qui, par l'authorité de Monseigneur leur Prélat, nous se- condent avec un zèle Chrestien et véritablement Pas- toral; Et nous avons en main ^quantité de Procura-
��1 . B. qu'il s'agit, manque.
2. B. [grand nombre], ■ — L'édition de lôôg, p. 324, indique que les curés de Paris reçurent la procuration des « Curez des Villes et Doyenez de Villepreux, de Beauvais, de Beaumont sur Oyse, de Monchy, de Glermont, de Bray, de Ressens, de Mortagne, de Mondi- dier, de Laon, de Corbie, d'Amiens, d'Orléans, de S, Benoist le Fleuri, de Jargeau, de Beaugency, de Romorentin, de Blois, d'Avranches, de Lysieux, de Ponteau de Mer, d'Evreux, de Cou- tances, de Séez, du Puy, de Carentan, d'Yssoire, d'Angers, d'Aix, de Marseille, de Bazas, d'Aleth ».
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