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��INTRODUCTION
��Dans un synode des curés de Paris et de la banlieue, tenu le 3o avril par l'official, les curés approuvèrent tout ce qui avait été fait jusque là contre la morale relâchée, et décidèrent que l'on continuerait à réfuter les réponses faites par les Jé- suites au Factam. En vertu de cette délibération, furent com- posés les 3®, 4®, 5^ et 6® Ecrits, qui parurent successivement. Le troisième a pour titre : Troisiesme Escrit des Curez de Pa- ris. Où ils font voir que tout ce que les Jésuites ont allégué des SS. Pères et Docteurs de fEglise, pour autoriser leurs perni- cieuses maximes, est absolument faux et contraire à la doctrine de ces Saincts, i6 p. in-4- H répond à l'Apologie des Casuistes, et surtout au Factum des Jésuites, signalé à la fin du second Écrit; revu le 7 mai par les huit curés députés, il parut le 20. Le quatrième, qui complète le précédent, est intitulé : Quatrième Escrit des Curez de Paris. Où ils monstrent combien est vaine la prétention des Jésuites qui pensent que le nombre de leurs Casuistes doit donner de l'autorité à leurs méchantes maxi- mes, et empescher qu'on ne les condamne, 8 p. in-li ', signé le 23 mai, il fut publié le 28. Le cinquième Écrit fut signé le I [ juin, et parut le 20.
La Faculté de Théologie, dans ses assemblées du 8 au 10 avril, censura trois propositions des Casuistes, et, malgré les démarches instantes faites auprès d'elle et auprès de Mazarin par les partisans des Jésuites, elle poursuivit ses délibérations.
Les Vicaires-généraux de Paris réunirent, le 23 mai, le con- seil des douze examinateurs nommés par eux pour étudier V Apologie dénoncée ; les discussions commencèrent aussitôt.
Les commissaires nommés par l'archevêque de Rouen rédi- gèrent, le i5 avril, un avis doctrinal concluant à la condamna-
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