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��LETTRE DE SLUSE A PASCAL

Paris, 2, Aoust i658.

Ce n'est pas sans raison que vous avez esté surpris de ce que je vous ay escrit d'avoir trouvé la mesure des cycloides, et de leurs parties avec la mesme facilité que celle d'un triangle, car, m'estant peut estre fort mal expli- qué, je vous ay donné sujet de croire qu'il y eut du mistere

���où il n'y en a point du tout, comme vous allez voir par ceste figure. Soit la ligne AI et au bout d'icelle érigée AB, laquelle soit considérée come l'appliquée de la courbe ACB, quelle qu'elle soit, ou cercle ou parabole ou hy- perbole, pourveu que son aissieu CD soit parallèle a AL Que la figure ACB se traine d'un mouvement uniforme et tousjours parallèle à soy mesme sur la ligne AI, pendant que le point A parcourra la courbe ACB d'un mouvement aussi uniforme (égal ou inégal au premier, n'importe). En ces deux mouvemens le point A viendra à descrire la courbe ARQK, laquelle sera la c^cloide de Galilée^ si les mouvemens sont égaux et que ACD soit un demicercle.

��I. La cycloïde ordinaire, vide supra T. VIT, p. 3/^6.

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