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Page:Œuvres de Blaise Pascal, VIII.djvu/187

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TROISIÈME LETTRE RELATIVE À LA CYCLOIDE 171

entre tous ceux qui ont déjà envoyé les leurs à Mon- sieur de Garcavi, il y en a qui l'ayent rencontré, et que s'il s'en trouve il est juste que je le laisse publier sous leur nom, je n'ai pas voulu encore l'imprimer sous le mien ; mais parce qu'il n'est pas juste aussi que d'autres s'en attribuent désormais l'invention, le tems oii je me suis obligé de le laisser chercher estant fini, je l'ai donné écrit à la main à plusieurs personnes dignes de foi, et entre autres à Monsieur de Carcavy, à Monsieur de Roberval, professeur Royal des mathématiques , à Monsieur Gallois, Notaire Royal à Paris, et à plusieurs personnes de France et d'ailleurs très considérables par leurs qualitez et par leur science, afin que, comme je l'ai déjà dit, si ceux dont on a reçu les solutions l'ont trouvé, je leur en quitte la gloire, sinon, qu'on Bçache qui en est le premier inventeur.

Voilà ce que nous avions à dire généralement pour tous ceux dont les calculs et les solutions qu'on a reçues dans le tems se trouveront évidemment faus- ses dans l'examen, et pour tous ceux qui preten- droient qu'on devroit désormais en recevoir de nou- velles.

Ce 7. Octobre i658.

J'espère donner dans peu de jours la maniera dont on est venu à la connoissance de cette ligne, et qui est le premier qui en a examiné la nature ; c'est ce que j'appellerai V Histoire de la Roulette.

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