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point de la Roulette (ou égale ou prolongée ou accour- cie), cause pourquoy je ne meritois pas, ce me semble, d'estre mis au rang de ceux qui ont donné quelque at- teinte aux problesmes ; nonobstant je vous remercie de rhonneur qu'il vous a pieu me faire. J'avois escrit quelque chose dans mes lettres (s'il m'en souvient) de la méthode universelle * de tirer les touchantes aux Rou- lettes qui n'a autre principe que celuy de mouvemens dont elles sont composées, ce qui s'estend aussy à in- finité d'autres lignes, et j'en croyois estre le premier auteur. Mais je voy que M de Roberval en avoit desjà produit une toute semblable ou peut estre la mesme. Je me donneray un jour l'honneur de vous en entre- tenir davantage, et je souhaiterois passionement que ces grands hommes donnassent au public leurs inventions pour oster le soupçon d'estre plagiaires à ceux qui pour- roient tomber par hazard dans les mesmes pensers. Cette considération m'oblige à vous faire une requête touchant quelques miennes spéculations. Il y a quelques années que j'ay rencontré une méthode universelle de soudre tout problesme cubique par le cercle et l'ellipse ou l'hyperbole, et cela d'infinies manières. Le traité en est achevé et de- monstré par la seule Géométrie des anciens bien qu'il ne soit pas trouvé par la mesme. Je souhaiterois qu'il pust recevoir vostre censure ; car de le faire imprimer ^ (comme quelques amis ont pensé), outre le peu d'inclination que
��1. Vide supra p. ii6.
2. Ce traité devint la seconde partie de l'ouvrage publié par Sluse en 1659 sous le titre : Mesolabum, sea duse mediœ proportionales inler datas per circulum et ellipsim vel hyperbolam infinitis modis exhibitœ ; accedit problematum quorumlibet solidorum effectio per easdeni curvas, iisdem modis, et Appendix de eorum solutione per circulum et parabo- lam, Leyde, iGôg.
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