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��INTRODUCTION
��Deux mémoires sont analysés dans ce Récit : celui du Père Lalouère et celui de John Wallis.
Lalouère, en réalité, ne prétendait point au prix, car il s'était exclu lui-même du concours (vide supra p. i58) : nous avons déjà parlé des lettres qu'il avait échangés avec Pascal en septembre et octobre i658 (i6/c?.) ; nous reviendrons plus loin sur la suite de cette correspondance.
D'autre part, nous avons vu (supra p. i33) que Wallis avait adressé à Garcavi, le 19 août, un mémoire en cinquante- cinq paragraphes qu'il se réservait d'amender ultérieurement. Le 3 septembre, en effet, il envoie à Garcavi une lettre où il corrige diverses fautes de calcul (cf. la préface du Tracta- tas duo, prior de Cycloide, etc., déjà citée supra page 137). Revoyant ensuite une fois de plus son mémoire, il y découvre de nouvelles fautes; pour la troisième fois il écrit à Garcavi : « superesse in prioribus nonnihil immutandum, quod et ipsis, ni nondum ad examen redegerint, perspec- tum esse possit : cum autem ipsis adhuc plura videri forte possint supplenda, ad justam eorum demonstrationem quae vel strictim insinuaverim, vel ut pro concessis habue- rim, exspectaturum me, donec quid ipsis videretur intel- ligerem ut eadem opéra immutarem immutanda, sup- plenda supplerem, et supremam adjicerem manum » (/oc. cit., préface).
Wallis nous explique d'ailleurs, dans sa Préface de 1669, pourquoi il se bornait à faire savoir à Pascal qu'il avait découvert lui-même des erreurs dans son mémoire sans indiquer expressément comment il convenait de les corriger. Wallis com-
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