l’exclusion, et ne devoient pas estre mises au rang de ces autres simples erreurs de calcul que l’Anonime avoit bien voulu excuser à ceux qui envoyeroient en mesme temps les demonstrations ou les Methodes entieres et veritables, ausquelles si les calculs ne se trouvoient pas conformes, il paroistroit assez que ces erreurs ne seroient que de calcul et non pas de methode ; sur quoy l’Anonime avoit dit, salvo semper errore calcali : au lieu que, quand le calcul est seul, on ne sçauroit juger si l’erreur qui s’y trouve est de methode ou de calcul, dont aussi l’Anonime n’a dit en aucune maniere, salvo errore calculi ; et qu’il y a apparence que c’est une erreur de methode lorsqu’ayant reconnu que le calcul est faux, on n’en envoye ensuite aucun autre. Mais on jugea en mesme temps qu’il faloit laisser à l’Autheur de ce calcul l’avantage d’avoir reconnu le premier sa faute, puis qu’il l’avoit en effet escrit incontinent apres l’avoir envoyée.
Monsieur de Garcavy dit ensuite qu’il ne restoit donc à examiner que l’escrit d’un autre Autheur[1], datté du 19. Aoust stile ancien, et signé par un Notaire le mesme jour, où l’Autheur pretend donner une methode entiere pour la resolution de tous les problesmes avec les solutions et demonstrations en 54. articles ; que le paquet en fut delivré à Paris au comencement de Septembre, et qu’il avoit receu depuis trois autres lettres du mesme Autheur ; l’une du 3. Septembre, par laquelle il corrige quel-
- ↑ Cet auteur est Wallis ; vide supra p. 133.