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Page:Œuvres de Blaise Pascal, VIII.djvu/260

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ŒUVRES

ques erreurs qu’il avoit remarquées dans son escrit, et il adjouste nnesme qu’il n’est pas encore pleinement assuré du reste, ne l’ayant pas jusqu’à ce temps là assez exactement examiné ; l’autre du 16. Septembre, par laquelle il ne fait qu’avertir de l’envoy des premieres ; et la derniere du 30. Septembre, où il dit en general, et sans rien marquer en particulier, qu’outre les corrections qu’il a envoyées, il peut y en avoir d’autres à faire : par où il semble estre en defiance de ses solutions. Et ce qui le marque encore davantage est qu’il demande, par la mesme lettre, si on ne se contenteroit pas d’une solution approchante de la veritable. Or il n’y a gueres d’apparence qu’une personne qui croiroit avoir donné les solutions exactes et geometriques demandast si on ne se contenteroit par des approchantes ; mais neantmoins, comme il ne revoque pas les siennes en propres termes, quoy qu’il y ait eu beaucoup de temps pour le faire s’il l’eust voulu, on jugea qu’on ne pouvoit pas sur cela refuser d’examiner des escrits envoyez avec acte public, et qui n’avoient pas été expressement revoquez : veu mesme qu’il dit par une de ses lettres, que les defaux qui pouvoient estre dans ses solutions, et qu’il appelle des erreurs de calcul, n’empeschoient pas, selon son advis, que la difficulté des problesmes ne fust suffisamment surmontée.

On s’y appliqua donc, et on jugea que, ny dans son premier escrit, ny dans ses corrections, il n’avoit trouvé, ny la veritable dimension des solides autour de l’axe, ny le centre de gravité de la demy Roulette