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Page:Œuvres de Blaise Pascal, VIII.djvu/374

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3o8 ŒUVRES

(cest à dire avec chacune des distances égales d'entre les plans voisins) ; et qu'ainsi cette multitude indéfinie de petits rectangles de mes/ne hauteur forment un plan. C'est ce que fay desja assez dit dans les Avertissemens precedens.

De mesme, quand fay parlé de la somme des es- paces BGA, EFGA, HGCA, RICA, on a dû entendre que chacun de ces espaces fust multiplié par chacune de ces petites distances égales d'entre les plans voisins BE, EH, etc. et formassent ainsi une multitude indé- finie de petits solides prismatiques, tous de mesme hauteur, la somme desquels formera un solide, qui est celuy que l'on considère quand on a parlé de la somme de ces plans.

On doit entendre la mesme chose par la somme des solides; car il faut entendre de mesme qu'ils soient tous multipliez par ces mesmes portions égales, ou au moins (si l'on ne veut pas admettre une quatrième dimension) qu'on prenne autant de lignes droittes qui soient entre elles en mesme raison que ces solides, lesquelles estant multipliées chacune par chacune de ces parties égales BE, EH, etc., elles formeront un plan qui servira de mesme à trouver la raison cherchée. Ce qu'il ne sera plus nécessaire de redire.

COROLL. I.

De cette Méthode s'ensuit ce Corollaire.

Si la grandeur est donnée^ et la somme de toutes

I. Sur le sens du mot donné chez Pascal, voir la seconde circulaire

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