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ont raison, et qu'aussi ils ont déclaré dans leurs sentimens, qu'ils ne voaloient point approuver ces opinions. Et ils diront à ceux qui voudront vivre selon ces maximes, qu'ils le peuvent, et qu'aussi ils ont déclaré dans leurs sentimens, quils ne con- damnent point ces opinions. Et ainsi ils produiront leurs sentimens équivoques pour satisfaire Hontes sortes d'inclinations selon leur méthode ordinaire^ Et ils osent après cela s'élever^ comme les per- sonnes du monde les plus irrépréhensibles, et nous demander pag. 8. Pourquoy nous attaquez-vous sur une doctrine que nous ne voulons ny autoriser ny con- damner'^ Mais nous leur répondons : C'est pour cela mesme que nous vous combattons ; parce que vous ne voulez pas condamner une doctrine si condam- nable qui est sortie de chez vous, et que vous voulez qu'on se satisfasse de ce que vous dites, que vous n'approuvez pas cette Apologie. Ce n'est rien faire que cela. Ce n'est pas reconnoistre que ce livre est pernicieux et plein d'erreurs, ny se déclarer contre un ouvrage, que de dire simplement qu'on ne l'ap- prouve pas. Une infinité d'interests personnels, ou de légères circonstances indépendantes du fond de la matière, estant capables de faire qu'on n'approuve
1. B. [à].
2. Cf. Pensées, fr. gSo, T. Ill, p. 871 : « Leurs maximes ont leur temps et leur lieu. » Sur cet « esprit de la société » de Jésus, cf. le début de la cinquième Provinciale, supra T. IV, p. 299 sq. Voir aussi le cinquième Ecrit des Curés, supra T. VII, p. Sôg et les références signalées ibid. note 2.
3. Cf. Pensées, fr. gSo, T. III, p. 871. « Leur vanité tend à s'élever de leurs erreurs. »
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