SIXIÈME ÉCRIT DES CURÉS DE PARIS 63
tre cœur : Qu'il ne suffît pas qu'ils reconnoissent qu'oQ est obligé d'aimer Dieu, et qu'il ne faut pas calomnier son prochain. Ils le diront tant qu'on voudra; parce qu'ils embrassent toutes les opinions vraies et fausses. C'est par là qu'ils amusent ceux qui ne sont pas instruits du fin de leurs maximes, et c'est ce que nous voulons que tout le monde con- noisse, afin qu'on ne se laisse pas surprendre à leurs retractations équivoques : Mais qu'il faut qu'ils dé- clarent, que les opinions de ceux qui disent qu'on peut estre sauvé sans aimer Dieu, qu'on peut tuer, calomnier, etc. sont fausses et détestables; et qu'en- fin ils condamnent la doctrine de la Probabilité, qui les enferme toutes ensemble. Et alors nous quitte- rons nos poursuites : mais jamais autrement. Car ils doivent s'attendre de trouver en nous une constance aussi infatigable à les presser de renoncer à ces er- reurs, qu'ils auront d'obstination à les défendre ; et qu'avec la grâce de Dieu ce dessein sera toujours celuy des Pasteurs de l'Eglise, tant que ces méchan- tes opinions seront les sentimens des Jésuites.
Arresté le 24. Juillet i658. par les Députez sous-signez, sui- vant la conclusion de V Assemblée Synodale, du dernier Avril i658. Signé [Suivent les signatures des huit curés com- missaires.]
On ne repond point à ce que les Jésuites disent touchant M. Du Val, parce que VUniversité y a entièrement satisfait, en la Réponse à l'Apol. du P. Caussin, c. i3, p. iy6.
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