Page:Œuvres de Blaise Pascal, XI.djvu/120

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Lettre touchant la possibilité d’accomplir les commandements de Dieu.

Dissertations sur le véritable sens de ces paroles des Saints Pères et du Concile de Trente : Les commandements ne sont pas impossibles aux justes.

Discours où Von fait voir qu’il n’y a pas une relation nécessaire entre la possibilité et le pouvoir.

Nous avons reproduit tous les textes de Pascal que nous avons trouvés, et dans l’état où nous les avons trouvés, sans chercher à unir les fragments qui sont séparés dans la copie[1]. Cependant nous n’avons pas voulu conserver le chaos du manuscrit qui rend illisibles ces brouillons peut-être incomplets. Nous avons cherché à les présenter dans un ordre logique, tout en donnant toutes les diverses versions d’un même passage ; aucun signe d’ailleurs ne permet de reconnaître celle que Pascal avait adoptée en dernier lieu.

C’est ainsi que nous avons constitué trois groupes.

1° Les deux écrits complets négligés par Bossut.

2° Les fragments qui appartiennent manifestement à une lettre.

3° Les fragments d’un exposé dogmatique.

II. — SOURCES.

Pascal cite dans ses écrits les livres suivants qu’il a consultés :

Floreniini Conrii hiberni archiepiscopi thuanensis Peregrinus Jerichuntinus, Parisiis, 1641, 90 p. in-4o (cf. infra p. 143).

Lettre d’un Abbé à un Président sur la conformité de sainct Augustin avec le Concile de Trente, touchant la manière dont les Justes peuvent délaisser Dieu, et estre en suite délaissez de luy. s. I. 1649, 131 p. in-4o (ouvrage de l’abbé de Bourzeis). Pascal s’est beaucoup inspiré de cet ouvrage, ainsi que deux

  1. C’est ce qui avait été fait déjà par M. Jovy dans le premier volume de son Pascal inédit (1908), p. 37 et suiv.