Page:Œuvres de Blaise Pascal, XII.djvu/195

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Édit. de 1669

Édit. de 1670

j’avais de quoi la connaître et en juger. Mais je me suis trouvé tant de fois en faute de jugement droit, qu’en fin je suis entré en défiance de moi, et puis des autres. J’ai vu tous les pays, et tous les hommes changeants. Et ainsi après hien des change ments de jugement touchant la véritable justice, j’ai connu que notre nature n’était qu’un continuel changement ; et je n’ai plus changé depuis ; et si je changeais, je confir merais mon opinion.

Pensées sur la mort : Car si nous ne passons par le milieu, nous ne trouvons en nous…

Cet horrible changement, ayant infecté une si sainte vie…

L’àme ressuscite à une nou velle vie dans le même bap tême. L’âme quitte la terre et monte au ciel à l’heure de la mort. Et elle s’arrête à la droite au temps où Dieu l’or donne.

Après le Jugement il mon tera au ciel, et sera à la droite.

Si nous ne passons sur le milieu, etc. (avec division du paragraphe en trois’).

Ce changement, ayant, etc. (avec paragraphe nouveau).

L’âme ressuscite â une nou velle vie dans les sacrements. Et enfin l’âme quitte la terre, et monte au ciel en menant une vie céleste, ce qui fait dire à saint Paul : Conversa iio noslro in cœlis est.

Après le J ugement il mon tera au ciel et y demeurera éternellement.