Page:Œuvres de Blaise Pascal, XII.djvu/56

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et leurs fautes d’impression ; on ne pouvait pousser plus loin les scrupules du philologue, on ne pouvait dans le détail de l’exécution déployer plus de zèle et de pénétration.

Ainsi, l’histoire de cette collaboration qui s’est pour suivie à travers tant d’années, à travers tant d’incertitudes aussi et tant de préjugés, et qui est aujourd’hui si profitable à l’éditeur des Pensées, le ramène à étudier de nouveau le cahier de fragments qui est à la Bibliothèque nationale[1].


  1. Nous n’avions pas à faire entrer dans le cadre de cette étude les traductions des Pensées, qui, suivant leur date, se réfèrent aux éditions successivement accréditées en France. Un détail est pourtant à relever : tandis qu’en Angleterre paraissent plusieurs traductions anglaises, les Pensées furent surtout répandues en Allemagne par une traduction en langue latine que Phil. Adam Ulrich publia en 1741 à Wurzbourg : Blasii Paschalis, scriptoris inter Gallos acutissimi profundissiinique, de verilate religionis opus posthumum.