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leur donne. Mais les chrétiens parfaits les honorent par[1] une autre lumière supérieure[2]. Ainsi se vont les opinions succédant du pour au contre, selon qu’on a de lumière.
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Cf. B., 5 ; C, 17 ; Faug, , II, 353 ; Hav., XXV, 103 ; Mol., II, 53 ; Mich., 227.
Les[3] vrais chrétiens obéissent aux folies[4] néanmoins ; non pas qu’ils respectent les folies, mais l’ordre de Dieu, qui, pour la punition des hommes, les a asservis à ces folies[5] : Omnis creatura subjecta est vanitati. Liberabitur[6]. Ainsi saint Thomas[7] explique
- ↑ Un autre [principe plus intérieur.]
- ↑ C’est ce que Pascal explique dans les Discours sur la condition des grands ; il accorde au riche qu’il se « distingue un peu de cet homme qui ne posséderait son royaume que par l’erreur du peuple ; parce que Dieu n’autoriserait pas cette possession et l’obligerait à y renoncer, au lieu qu’il autorise la vôtre » (Ier Discours).
- ↑ [Sages néanmoins y.]
- ↑ Aux folies en surcharge.
- ↑ C’est la doctrine que Pascal exposait dans la Quatorzième Provinciale : « Rendre à chacun ce qu’on lui doit, honneur, tribut, soumission ; obéir aux magistrats et aux supérieurs, même injustes, parce qu’on doit toujours respecter en eux la puissance de Dieu qui les a établis sur nous. » Cf. la Pensée LXXXIII des Pensées diverses où Nicole développe, avec des expressions empruntées à Pascal, cette thèse : La Religion chrétienne attache sans erreur la justice à la force. (Essais de Morale, t. VI, p. 292.)
- ↑ « Vanilati enim creatura subjecta est non volens, sed proplcr eum qui subjecit cam in spe quia et ipsa creatura liberabitur a servitute corruptionis, in libertatem glorisc Jiliorum Dei. » Rom., VIII, 20-21. La première ligne de saint Paul est elle-même un souvenir de l’Ecclésiaste : Idcirco unus est interitus hominis et jumentorum… et nihil habet homo jumento amplius : cuncta subjacent vanitati (III, 19).
- ↑ Dans son commentaire sur l’épître de saint Jacques. Voici le