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PENSÉES.

Première Copie 227] 559

Cf. C. 400 ; P. R., XVIII, 4 ; Bos., II, xiii, 3 ; Faug., II, i55 ; Hav., XX, 2 ; Mol., I, 3ai ; Mien., 918.

S’il n’avait jamais rien paru de Dieu, cette privation éternelle serait équivoque, et pourrait aussi bien se rapporter à l’absence de toute divinité[1], qu’à l’indignité où seraient les hommes de la connaître ; mais de ce qu’il paraît quelquefois, et non pas toujours, cela ôte l’équivoque. S’il paraît une fois, il est toujours ; et ainsi on n’en peut conclure sinon qu’il y a un Dieu, et que les hommes en sont indignes.

Première Copie 226] 559 bis

Cf. G., 438 ; Faug., II, i56 ; Hav., XXV, 89 ; Moi., I, 3i5 ; Mien., 910.

L’Etre éternel est toujours, s’il est une fois.

Première Copie 220] 560

Cf. C, /|3g ; P. R., XXVIII, 1 (fin) ; le début ult., III, i5 ; Bos., II, v, G ; II, xviii, 11 ; Faug., Il, 3Gq ; Uat., XII, ia ; Mol., I, 293 J Mich., 903.

Nous ne concevons ni l’état glorieux d’Adam, ni la nature de son péché, ni la transmission qui s’en est faite en nous ce sont choses qui se sont passées dans l’état d’une nature toute différente de

  1. Qu’ rayé sur la copie et remplacé par ou.