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I

Ce qu’était mon oncle


Je ne sais pas, en vérité, pourquoi l’homme tient tant à la vie ; que trouve-t-il donc de si agréable dans cette insipide succession des nuits et des jours, de l’hiver et du printemps ?… Toujours le même ciel, le même soleil ; toujours les mêmes prés verts et les mêmes champs jaunes ; toujours les mêmes discours de la couronne, les mêmes fripons et les mêmes dupes. Si Dieu n’a pu faire mieux, c’est un triste ouvrier, et le machiniste de l’Opéra en sait plus que lui.