Page:Œuvres de C. Tillier - II.djvu/241

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XXV


Quelques jours après, le ballon de Cornélius, vainqueur de tous ses ennemis, était prêt à monter dans les airs. Cornélius, pour donner plus de solennité à son ascension, l’avait remise au 29 septembre, jour de la fête patronale du pays. La veille de ce jour solennel, Cornélius soupa chez le père Desallemagnes. Le savant était radieux, mais Louise était triste ; elle entendait en elle-même une voix qui la menaçait de quelque malheur. Après le souper, elle voulut, quoiqu’il fût fort tard, reconduire Cornélius.

— Cher ami, lui dit-elle, il faut que vous m’accordiez une grâce.

— Laquelle ? dit Cornélius.

— C’est de m’emmener avec vous demain dans votre ballon.