Page:Œuvres de C. Tillier - III.djvu/75

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COMMENT
L’ASSOCIATION
PEUT ÊTRE REMPLACÉE.



Décidément l’Association est morte ! On l’a laissée mourir de faim, l’infortunée ! Il ne reste plus qu’à écrire sur sa tombe comme on écrit sur celle de tous les trépassés, pour peu qu’ils aient des neveux : « Elle fut bonne citoyenne, elle laisse des amis inconsolables ! »

Cependant une fin si déplorable n’a pu désarmer la colère de ses ennemis ; ils disent d’elle, les infâmes qu’ils sont, les choses les plus propres à offenser l’honneur et la délicatesse de son ombre. Ainsi un certain E flanqué d’un certain G, s’est permis d’affirmer qu’il y avait eu lutte entre notre défunte amie et l’Écho de la Nièvre.

Ô E impie ! ô misérable G ! soyez maudits entre toutes les lettres de l’alphabet ! que M. Pierquin de Gembloux, le terrible