Page:Œuvres de Chaulieu (Pissot 1777) - Tome 1.djvu/173

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comme vous, envers leur Prochain, haïssent ces sortes de traits-là ; mais je n’ai pu me résoudre à laisser partir une Lettre, de laquelle vous puissiez dire, in toto nusquam corpore mica salis. Vous jouissez présentement de M. de la Fare. Je vous l’envie bien ; son absence empoisonne la tranquillité & le goût de ma solitude. Je m’étois apprivoisé à sa bonté, & je commençois à sucer son indulgence. Que n’est-il resté ? Il eût peut-être fait auprès de moi une mission plus utile au Public, que ne l’a été celle de M. Maigrot, & du légat de Tournon à la Chine, qui ont voulu honnir nos amis de la Société, que j’aime & révère. Adieu, Monsieur, Vale & nugare, c’est-à-dire, affublez de quelque petite Épigramme, quelque Nonnain ou autre, si le cas y écheoit; le tout, ad majorem Dei gloriam, l’édification & correction du Prochain.