navires de fort loin devoient être extrêmement grands, ou plutôt qu’ils sont fabuleux.
La quatrième différence qui doit être remarquée entre les verres dont il est ici question appartient particulièrement à ceux qui changent la disposition des rayons qui viennent de quelque point assez proche d’eux, et consiste en ce que les uns, à savoir ceux dont la superficie qui regarde vers ce point est la plus creuse à raison de leur grandeur, peuvent recevoir plus grande quantité de ces rayons que les autres, encore que leur diamètre ne soit point plus grand. Et en ceci le verre elliptique NOP[1], que je suppose si grand que ses extrémités N et P sont les points où se termine le plus petit diamètre de l’ellipse, surpasse l’hyperbolique QRS[2], quoiqu’on le suppose aussi tant grand qu’on voudra ; et il ne peut être surpassé par ceux d’aucune autre figure.
Enfin, ces verres diffèrent encore en
ce que, pour produire les mêmes effets eu égard
aux rayons qui se rapportent à un seul point ou à
un seul côté, les uns doivent être plus en nombre
que les autres, ou doivent faire que les rayons qui
se rapportent à divers points ou à divers côtés se
croisent plus de fois : comme vous avez vu que
pour faire avec les verres elliptiques que les rayons
qui viennent d’un point s’assemblent en un autre
point, ou s’écartent comme s’ils venoient d’un autre