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Page:Œuvres de Descartes, éd. Cousin, tome V.djvu/376

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sorte que la longueur de cette corde soit composée de celle des lignes plus plus moins et ce sera le mouvement du point qui décrira cette ovale, à l’imitation de ce qui a été dit en la dioptrique de l’ellipse et de l’hyperbole ; mais je ne veux point ’arrêter plus longtemps sur ce sujet.

Or, encore que toutes ces ovales semblent être quasi de même nature, elles sont néanmoins de quatre divers genres, chacun desquels contient sous soi une infinité d’autres genres, qui derechef contiennent chacun autant de diverses espèces que fait le genre des ellipses ou celui des hyperboles ; car selon que la proportion qui est entre les lignes ou semblables, est différente, le genre subalterne de ces ovales est différent ; puis selon que la proportion qui est entre les lignes et ou est changée, les ovales de chaque genre subalterne changent d’espèce ; et selon que ou est plus ou moins grande, elles sont diverses en grandeur ; et si les lignes et sont égales, au lieu des ovales du premier genre ou du troisième, on ne décrit que des lignes droites ; mais au lieu de celles du second on a Les propriétés de ces ovales touchant les réflexions et les réfractions. toutes les hyperboles possibles, et au lieu de celles du dernier toutes les ellipses.

Outre cela, en chacune de ces ovales il faut considérer deux parties qui ont diverses propriétés ;