Page:Œuvres de Descartes, éd. Cousin, tome XI.djvu/11

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de la géométrie moderne le sera pour son compte ; nous nous sommes borné à reproduire le texte déjà donné

Enfin, pour satisfaire cette curiosité si naturelle qui recherche les moindres traces d’un homme de génie, et croit retrouver quelque chose de lui jusque dans son écriture, nous publions le fac-simile d’un billet autographe de Descartes, que nous devons à l’amitié de l’un de ses plus proches descendants, M. le marquis de Château-Giron, et nous espérons que cette attention ne sera pas mal reçue par les amateurs d’autographes, car ce billet, en lui-même insignifiant, est pourtant la seule trace qui reste de l’écriture de Descartes.

Ce onzième volume est le dernier. Notre travail est terminé, et la France a enfin une édition françoise des Œuvres complètes de celui qui a tant fait pour sa gloire. Fuisse ce monument, consacré à Descartes et à la France, servir à rappeler mes compatriotes à l’étude de la vraie philosophie, de cette philosophie dont Descartes a été, dans l’humanité, un des plus illustres interprètes, qui, sévère et hardie en même temps, sans sortir des limites de