robe une partie de notre esprit à la pensée de l’objet présent. Il faut dresser une table pour y écrire les termes de la question, telle qu’elle aura été proposée la première fois ; ensuite nous indiquerons comment on les abstrait, et par quels signes on les représente, afin que, quand les signes mêmes nous auront donné la solution, nous puissions l’appliquer sans aucun secours de notre mémoire au sujet particutier ; en effet, on ne peut abstraire une chose que d’une autre moins générale. J’écrirai donc de cette manière : on cherche la base A, C dans le triangle rectangle A, B, C ; et j’abstrais la difficulté pour chercher en général la grandeur de la base d’après la grandeur des côtés ; ensuite, au lieu de ab, qui égale 9, au lieu de bc, qui égale 12, je pose b.
et ainsi de reste.
Il faut noter en outre que ces quatre règles nous serviront encore dans la troisième partie de ce traité, mais prises dans une plus grande latitude qu’ici, comme il sera dit en son lieu.