Page:Œuvres de Descartes, éd. Cousin, tome XI.djvu/7

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ges aussi importants. Nous eu sommes réduits à quelques mots de Baillet ; c’est la seule autorité que cite l’éditeur hollandois, nous la rapportons textuellement :

« Parmi les ouvrages que les soins de M. Chanut ont fait échoir à M. Clerselíer, il n’y en a point de plus considérable, ni peut-être de plus achevé que le traité latin qui contient des règles pour conduire notre esprit dans la recherche de la vérité. C’est celui des manuscrits de M. Descartes à l’impression duquel il semble que le public ait le plus d’intérêt… Il divise en deux classes tous les objets à notre connoissance : il appelle les uns propositions simples et les autres questions. Les maximes relatives aux propositions simples consistent en douze règles. Les questions sont de deux sortes ; celles que l’on conçoit parfaitement, quoiqu’on en ignore la solution, et celles que l’on ne conçoit qu’imparfaitement. Il avoit entrepris d’expliquer les premières en douze règles, comme il avoit fait des propositions simples, et les dernières en douze autres règles ; de sorte que tout son ouvrage divisé en trois parties devoit être composé de trente--