Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923.djvu/104

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88 FRANÇOIS VILLON

« pucellettes » se donner du bon temps, protestent contre cette injustice du sort. (Suit le monologue de la belle qui fut heaulmiere, laquelle s'adresse ensuite dans une ballade aux filles de joie). — Cette leçon (monologue et ballade), je l'ai fait enregistrer par mon clerc Frémin, poursuit Villon (xlvii). — Quel exemple pour l'homme amoureux qui s'enlise en de telles amours ! (xlviii). — Ce sont femmes difl'amées ; donnant, donnant (xlix). — Soit, mais elles eurent leur heure d'hon- nèteté(L). — D'abord, elles n'avaient qu'un seul amant, ensuite, elles en prirent plusieurs (li). — Qui les meut « a ce » ? humeur féminine (lii-liii). — Or les folz amants de pareilles femmes « ont le bond » et elles, la volée. « Bien heureux est qui rien n'y a ! ». Villon se rappelle alors comme il a été joué par cette Catherine de Vauselles et s'étend sur ses perfidies (lv-lviii). — Quant à lui, il est bien l'amant « remis et renié » ! (lix). — Aussi renie-t-il Amours ; et il répond par avance à ceux qui lui demanderaient pourquoi : « Qui meurt, à ses hoirs doit tout dire. » (lx-lxi). — Sous l'empire de la fièvre, crachant blanc comme coton, Villon se sent vieux, usé, et pourtant il est encore un jeune homme (lxii). — Qui l'a mis en cet état, sinon Thibault d'Auxigny qu'il qua- lifie, dans sa rancune, de Tacque Thibault, scélérat auquel il l'assimile (lxiii). — Lui et ses officiers, Villon les aime comme Dieu fait le Lombard ! (lxiv). — Il se souvient alors qu'à son départ de Paris il a fait certains lais (legs) qu'aucuns nommèrent Testament (lxv). — Ces lais, il ne les révoque pas ; il complète celui qu'il avait précédemment fait {Lais, xxiii) au Bâtard de la Barre (lxvi). — A ce propos, il engage ceux qui n'auraient pas reçu les leurs, de s'adresser à ses hoirs Moreau, Provins et Robin Turgis (lxvii). — Il commence alors à tester (lxviii). — Il se sent plus mal ; son cœur s'affaiblit, il commande à Frémin d'écrire (lxix). — Il débute par la formule habituelle, mais la termine par une incidence facétieuse sur le sort de ceux qui sont morts avant la venue du Christ sur la terre (lxx-lxxiii). — Il reprend, après cette digression très naturellement amenée, la teneur de son Testament (lxxiv). — Tout d'abord il donne son âme à la benoite Trinité (lxxv) ; — son corps à la terre (lxxvi). — Sa première pensée de reconnaissance et d'amour est pour Guillaume de Villon (lxxvii). — Il lui laisse sa « librairie » et le Roman t du Pet au Deabk (lxxviii) ; — à sa pauvre mère, une ballade pour Notre-Dame (lxxix). — (Suit cette ballade) : à sa maîtresse, il ne lui laissera aucun argent (lxxx). — Il lui exprime tout le mépris qu'elle lui inspire (lxxxi). — Toutefois, il lui enverra une ballade, bien plus pour s'acquitter envers Amours qu'en- vers elle (lxxxii). — Ce sera ce propre à rien de Perrenet de la Barre

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