Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923.djvu/105

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EXAMEN DE l'œUVRE 89

qui la lui portera (lxxxiii). — Suit la ballade. — A Ythier Marchant, clerc des finances, au courant de ses amours, Villon laisse un lai, un ron- deau (lxxxiv). — (Suit cette poésie). — Villon continue ses lais : à Jean Cornu (lxxxv) ; à Saint-Amand et à sa femme (lxxxvii). — (Ou remarquera que du huitain Lxxv à ce huitain lxxxvii, les légataires du poète se suivent exactement dans le même ordre que dans le Lais sauf que, dans ce dernier, la mère de Villon ne figure pas.) — Villon passe à un autre financier, Denis Hesselin (lxxxviii) ; puis fait brusquement allusion à une affaire personnelle que nous ignorons et cite, à ce pro- pos, son avocat. Me Guillaume Charruau (lxxxix), et son procureur Fournier à qui il fait un legs dont l'allusion nous échappe (xc). — 11 continue avec Jacques Raguier (xci). — Viennent ensuite deux riches marchands drapiers singeant la noblesse, et auxquels il fait un legs en conséquence (xcii). — L'évocation du nom de la Machecoue, la fameuse poulaillère du Lyon d'or (sans doute victime de la part de Villon de quelque repue franche) lui rappelle Turgis, le tenancier de Pomme de Pin, et les nombreux brocs de vin qu'il a bus gratis à sa taverne (xciii). — Villon le rappelle en passant ; après quoi il s'occupe du personnel duChâtelet de Paris. D'abord de Jean Raguier, sergent de la Douzaine (xcv) ; de Michault du Four, sergent à verge qu'il lègue au Prince des Sots (xcvi); des onze vingts sergents (xcvii) ; de Perrenet Marchant, autre sergent de la Douzaine (xciii) ; de Cholet qui va devenir sergent (xcix)et de Jean Le Lou qui le fut (c). — Vient le tour du bourreau : Villon lui fait un legs erotique en rapport avec ses fonctions (ci) ; — et ensuite à Jean Riou, le capitaine des archers (cii- ciii). — Avec Robinet Trascaille, Villon revient aux clercs du Trésor (civ). — La Jatte qu'il lui donne lui remémore sans doute les deux bas- sins et le coquemart qu'il laisse à Perrot Girard, le barbiei" de Bourg- la-Reine et la bombance qu'il y a faite en compagnie de l'abbesse de Port-Royal (ex). — Ce trait, par la corrélation des idées, ramène notre poète sur le fait des Ordres mendiants et du monde clérical (cvi-cvii). — C'est Jean de Poullieu, contraint de faire amende hono- rable devant la toute-puissance des Mendiants (cviii-cix). — A frère Baude, amoureux et jaloux en diable, demeurant en l'hôtel des Carmes de la place Maubert, Villon laisse une salade et deux guisarmes pour défendre son amie contre les convoitises de la prévôté (ex). — Villon s'occupe ensuite du scelleur de l'évêché auquel il avait eu affaire dans des circonstances qui nous échappent (cxi), ce qui lui remet en l'esprit un procès devant les auditeurs des Comptes, et dont les circonstances nous sont également inconnues (cxii) ; il revient après à l'Officialité

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