Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923.djvu/223

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LE TESTAMENT 207

Lx Je regnie Amours et despite

Et deffie a feu et a sang. Mort par elle me précipite, Et ne leur en chault pas d'ung blanc. 716

Ma vielle ay mys soubz le banc ; Amans je ne suyvray jamais : Se jadis je fus de leur ranc. Je desclare que n'en suis mais. 720

Lxi Car i'ay mys le plumail au vent,

Or le suyve qui a attente. De ce me tais doresnavant. Car poursuivre vueil mon entente. 724

Et s'aucun m'interroge ou tente Comment d'Amours j'ose mesdire, Ceste paroUe le contente : « Qiii meurt, a ses hoirs doit tout dire. » 728

Lxii Je congnois approcher ma seuf ;

Je crache blanc comme coton Jacopins gros comme ung estent. Qu'est ce a dire ? que Jehanneton 732

Plus ne me tient pour valeton, Mais pour ung viel usé roquart : De viel porte voix et le ton, Et ne suys qu'ung jeune coquart. 736

LX. — 713 . et les despitcF. — 715. par elles. — 716. Et si ne leur vault C. — 718. Amans ne suivray jamais A; Amans ne suiveray C; Amant FI. — 717. Si AC.

LXi. • — 722. Et le ^■^. — 724. Poursuivre je (Car manque) C. — 727. les contente /. — 728. a ses lois de CF.

Lxii. - — 729. soif /. — 730. couton F. — 731. J'ay le pys F; gros comme ung oef 7. — 732. Quesse ACFF; quoy /. — 734. regnart AFI ; rocqiiart C. — 736. cocquart C.

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