Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923.djvu/224

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208 FRANÇOIS VILLON

LXiii Dieu mercy et Tacque Thibault,

Qui tant d'eaue froide m'a fait boire,

Mis en bas lieu, non pas en hault,

Mengier d'angoisse mainte poire, 740

Enferré... Quant j'en ay mémoire,

Je pry pour luy et reliqua,

Que Dieu luy doint, et voire, voire !

Ce que je pense... et cetera. 744

LXiv Toutesfois, je n'y pense mal

Pour luy, ne pour son lieutenant,

Aussi pour son ofticial.

Qui est plaisant et advenant; 748

Que faire n'ay du remenant,

Mais du petit maistre Robert :

Je les ayme tout d'ung tenant

Ainsi que fait Dieu le Lombart. 752

Lxv Si me souvient bien, Dieu mercis.

Que je feis a mon parlement Certains laiz, l'an cinquante six, Qu'aucuns, sans mon consentement, 756

\'oulurent nommer Testament ; Leur plaisir fut et non le mien. Mais quoy ? on dit communément Qu'ung chascun n'est maistre du sien. 760

LXiii. — 737. Taque AF; Jacque /. — 739. En ung bas non pas en C; en ung hault/. — 740. Mengé A. — 741. Enserré A. — 742. prie ACFI ; relicqua C. — 743. Que Dieu lui doit A; Que Dieu lui en doint voire F.

LXiv. — 746. Et pour C/. — 750. Fors du petit maistre Robart ^.

LXV. — Transposition dans F des huilains LXV à LXVii dans Tordre suivant : lxvii, lxv, lxvi. — 761. Il me A; souvient a mon advis C. 758. Leur vouloir fut non pas A. — 759. Mais on dit bien communé- ment A. — 760. Que chacun n'est pas F.

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