Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923.djvu/234

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2l8 FRANÇOIS VILLON

Vng temps vendra qui fera dessechier,

Jaunir, flestrir vostre espanye fleur;

Je m'en risse, se tant peusse maschier

Lors; mais nennil, ce seroit donc folcur : 961

Las ! viel seray ; vous, laide, sans couleur ;

Or buvez fort, tant que ru peut courir ;

Ne donnez pas a tous ceste douleur,

Sans empirer, ung povre secourir. 965

Prince amoureux, des amans le greigneur, Vostre mal gré ne vouldroye encourir, Mais tout franc cuer doit, par Nostre Seigneur, Sans empirer, ung povre secourir. 969

Lxxxiv Item, a maistre Ythier Marchant, Auquel mon branc laissay jadis, Donne, mais qu'il le mette en chant. Ce lay contenant des vers dix, 973

Et, au luz, ung De profiindis Pour ses anciennes amours Desquelles le nom je ne dis. Car il me hairoit a tous jours. 977

��ni. — 958. viendra C/;desecher A. — 960. Je m'en rise s'enfant peusse mascher A; rise s'enfant pense machier F; s'en tant sceusse mar- cher /. — 961. Mais las nennil A. — 962. Viel je seray ACFI; laide a douleur /. — 964. ceste rigueur A .

[Envoi]. — 966. le grigneur A; amoureux manque dans C ; amant le meilleur /. — 968. pour nostre A.

Lxxxiv. — 971. laissé AI; de vers x C. — 974. Avec ce ung Je pro- fiindis I.

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